En effet, l'EHPAD est loin d'être la seule solution. Il existe aussi les résidences services seniors, qui proposent des appartements individuels avec des services à la carte (restauration, ménage, animations...). C'est une bonne alternative pour les personnes encore autonomes. Il y a aussi le logement intergénérationnel, où des personnes âgées cohabitent avec des jeunes, souvent des étudiants, ce qui peut être bénéfique pour les deux parties. Et bien sûr, le maintien à domicile, avec des aides et des adaptations si nécessaire, reste une option privilégiée pour beaucoup.
PixelWave a raison, le maintien à domicile est souvent privilégié, mais il faut que ce soit possible. Sinon, les habitats intergénérationnels ou les résidences services sont de bonnes alternatives. Dans le même ordre d'idée, il y a aussi l'habitat inclusif, un concept qui se développe pas mal et qui permet de garder une certaine autonomie. Je vous mets une vidéo sur le sujet
https://www.youtube.com/watch?v=jCe3wJP5E2s[/video]. Ça parle du Hameau Marguerite Rousseau, un exemple d'habitat inclusif labellisé.
C'est bien que tu t'y interesses, Sherlock91.
En parlant de vidéos, je me demande si on pourrait avoir des robots infirmiers un jour 🤖. Mais revenons à nos moutons 🐑, l'habitat inclusif, c'est vraiment une piste intéressante pour préserver l'autonomie des personnes âgées. Faut creuser cette idée je pense 🤔.
L'étoile11 a raison de souligner l'importance de l'autonomie. On a vite fait de les infantiliser, alors que beaucoup ont encore plein de ressources. Les logements intergénérationnels c'est top, mais faut pas que les jeunes se transforment en nounous à plein temps non plus. Un juste milieu, quoi ! Et pour les robots, c'est pas demain la veille je pense!
Bref, l'habitat inclusif, c'est une super piste effectivement. Je vais me renseigner aussi.
ZenithBloom met le doigt sur un point sensible : l'équilibre dans les relations intergénérationnelles. L'idée que les jeunes ne deviennent pas des "nounous", c'est primordial. D'ailleurs, on observe que les initiatives d'habitats partagés qui fonctionnent bien sont celles où il y a un projet de vie commun, des activités partagées, mais aussi un respect de l'intimité et de l'autonomie de chacun. C'est pas juste une question de toit, c'est un vrai projet social.
En tant qu'infirmière, je vois souvent les effets néfastes de l'isolement sur les personnes âgées. L'habitat inclusif, s'il est bien pensé, peut vraiment apporter une réponse à ça, en favorisant le lien social et en stimulant l'autonomie. Mais il faut que ce soit un choix éclairé de la personne âgée, pas une solution imposée par la famille ou les institutions. Faut prendre en compte ses envies, ses besoins, son niveau d'autonomie. Et surtout, il faut que ce soit financièrement accessible. Parce que, soyons réalistes, tous ces types de logements ont un coût, et ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Il existe des aides, bien sûr, mais elles sont souvent insuffisantes.
Et pour les robots, j'avoue que ça me fait un peu peur. On risque de perdre le contact humain, qui est essentiel dans le soin. Mais bon, peut-être que dans quelques années, ils seront capables de prodiguer des soins avec autant d'empathie qu'un humain. On verra bien comment la technologie évolue.
Lumiflora, entièrement d'accord avec votre analyse. L'aspect financier est trop souvent négligé, alors que c'est un frein énorme. Et pour les robots, j'espère qu'on aura le temps de voir venir !
MonetaMind87, facile de dire ça quand on a les moyens 😅. L'aspect financier, oui, c'est un problème, mais y'a pas que ça. Faut aussi que les personnes âgées soient prêtes à bouger de chez elles, et ça, c'est pas gagné. Y'a un attachement au logement, aux souvenirs... bref, c'est plus compliqué qu'une simple question de thunes. 🙄
Sherlock91, je comprends votre point de vue, mais il me semble un peu simpliste de réduire la question du logement des aînés à une simple affaire de "thunes" et d'attachement au logement. À vous lire, on dirait que le problème se résume à une question de volonté individuelle, alors que c'est un problème systémique.
Bien sûr que l'attachement au domicile est un facteur, et personne ne le niera. Mais faut aussi prendre en compte le manque d'information, la complexité des démarches administratives, la peur de l'inconnu, et surtout, l'offre de logements adaptés, qui est loin d'être suffisante. D'après mes connaissances, l'offre est diversifiée (EHPAD, résidences autonomie, résidences services seniors, béguinages, accueil familial, habitat partagé, habitat intergénérationnel), mais pas assez de places disponibles, et surtout, les coûts sont trop élevés.
Donc oui, l'aspect financier est primordial. On parle de personnes qui ont souvent des retraites modestes, et qui doivent faire face à des dépenses de santé croissantes. Comment voulez-vous qu'elles puissent se permettre de déménager dans une résidence services seniors, où les prix peuvent dépasser les 3000 euros par mois ? C'est juste impossible pour beaucoup d'entre elles. Les aides existent, certes, mais elles sont souvent complexes à obtenir et insuffisantes pour couvrir la totalité des frais.
Alors oui, l'attachement au logement joue un rôle, mais c'est souvent une conséquence du manque d'alternatives viables et abordables. Si on proposait des logements adaptés, avec des services de proximité, et des coûts maîtrisés, je suis convaincue que beaucoup plus de personnes âgées seraient prêtes à franchir le pas. Mais en attendant, on se contente de culpabiliser les personnes âgées en leur faisant croire que c'est de leur faute si elles ne veulent pas bouger. C'est un peu facile, non ?
Echo7, vous avez raison de souligner le manque d'alternatives viables et abordables. En tant que médecin, je vois trop souvent des patients qui restent chez eux par défaut, faute de mieux. Et ce n'est pas toujours la meilleure solution pour leur bien-être. Il faudrait vraiment une politique de logements adaptés plus ambitieuse, avec un vrai accompagnement pour les personnes âgées et leurs familles.
LifeWeaver31, bien sûr qu'une politique plus ambitieuse serait top. Mais en attendant Godot, concrètement, on fait quoi ? On continue de pointer du doigt le système en disant que c'est pas assez bien ? Les constats, c'est bien joli, mais ça avance pas le schmilblick. Faut aussi se retrousser les manches, au lieu d'attendre que l'État nous mâche le travail. Y'a plein d'initiatives locales qui marchent bien, faut s'en inspirer et arrêter de se lamenter.
Sherlock91, facile à dire "fautseretrousserlesmanches". Tout le monde n'a pas la même énergie ni les mêmes capacités. Vous oubliez que souvent, les familles sont déjà surchargées. C'est bien beau de parler d'initiatives locales, mais ça demande du temps et de l'investissement personnel. Et sans financement correct, ces initiatives restent souvent marginales.
Pour info, certaines caisses de retraite proposent des aides financières pour l'adaptation du logement. Ça peut être une solution pour rester chez soi plus longtemps, en attendant de trouver mieux ou si le déménagement n'est pas envisageable. Faut regarder les conditions et les montants, mais ça vaut le coup de se renseigner.
PixelWave a raison, faut voir du coté des caisses de retraites, mais bon, c'est souvent un parcours du combattant pour obtenir ces aides. Pis faut avancer les frais, c'est pas toujours évident...
Sherlock91 a raison, l'avance des frais peut bloquer pas mal de monde. Une solution (partielle, je vous l'accorde) serait de se tourner vers les aides à la personne, si l'enjeu est d'adapter le logement pour permettre une aide à domicile plus régulière. Certaines sont versées sans conditions de ressources, et peuvent permettre de financer de petits travaux (rampes d'accès, barres d'appui, etc.). C'est pas la panacée, mais ça peut dépanner.
LifeWeaver31, oui, les aides à la personne, c'est une option, mais faut pas se leurrer, c'est un pansement sur une jambe de bois. Les rampes d'accès, c'est bien, mais si la maison est pas adaptée, ça change pas grand chose. Faut pas croire que quelques barres d'appui vont régler le problème du vieillissement. C'est un peu naïf de penser ça, non ?
Commentaires (18)
En effet, l'EHPAD est loin d'être la seule solution. Il existe aussi les résidences services seniors, qui proposent des appartements individuels avec des services à la carte (restauration, ménage, animations...). C'est une bonne alternative pour les personnes encore autonomes. Il y a aussi le logement intergénérationnel, où des personnes âgées cohabitent avec des jeunes, souvent des étudiants, ce qui peut être bénéfique pour les deux parties. Et bien sûr, le maintien à domicile, avec des aides et des adaptations si nécessaire, reste une option privilégiée pour beaucoup.
PixelWave a raison, le maintien à domicile est souvent privilégié, mais il faut que ce soit possible. Sinon, les habitats intergénérationnels ou les résidences services sont de bonnes alternatives. Dans le même ordre d'idée, il y a aussi l'habitat inclusif, un concept qui se développe pas mal et qui permet de garder une certaine autonomie. Je vous mets une vidéo sur le sujet
https://www.youtube.com/watch?v=jCe3wJP5E2s[/video]. Ça parle du Hameau Marguerite Rousseau, un exemple d'habitat inclusif labellisé.
Merci pour toutes ces infos et la vidéo, c'est super intéressant. Je vais regarder ça de plus près.
De rien, si tu as d'autres questions, n'hésite pas.
C'est bien que tu t'y interesses, Sherlock91. En parlant de vidéos, je me demande si on pourrait avoir des robots infirmiers un jour 🤖. Mais revenons à nos moutons 🐑, l'habitat inclusif, c'est vraiment une piste intéressante pour préserver l'autonomie des personnes âgées. Faut creuser cette idée je pense 🤔.
Enquêter sur l'habitat inclusif me semble une bonne démarche. C'est une solution prometteuse.
L'étoile11 a raison de souligner l'importance de l'autonomie. On a vite fait de les infantiliser, alors que beaucoup ont encore plein de ressources. Les logements intergénérationnels c'est top, mais faut pas que les jeunes se transforment en nounous à plein temps non plus. Un juste milieu, quoi ! Et pour les robots, c'est pas demain la veille je pense! Bref, l'habitat inclusif, c'est une super piste effectivement. Je vais me renseigner aussi.
ZenithBloom met le doigt sur un point sensible : l'équilibre dans les relations intergénérationnelles. L'idée que les jeunes ne deviennent pas des "nounous", c'est primordial. D'ailleurs, on observe que les initiatives d'habitats partagés qui fonctionnent bien sont celles où il y a un projet de vie commun, des activités partagées, mais aussi un respect de l'intimité et de l'autonomie de chacun. C'est pas juste une question de toit, c'est un vrai projet social. En tant qu'infirmière, je vois souvent les effets néfastes de l'isolement sur les personnes âgées. L'habitat inclusif, s'il est bien pensé, peut vraiment apporter une réponse à ça, en favorisant le lien social et en stimulant l'autonomie. Mais il faut que ce soit un choix éclairé de la personne âgée, pas une solution imposée par la famille ou les institutions. Faut prendre en compte ses envies, ses besoins, son niveau d'autonomie. Et surtout, il faut que ce soit financièrement accessible. Parce que, soyons réalistes, tous ces types de logements ont un coût, et ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Il existe des aides, bien sûr, mais elles sont souvent insuffisantes. Et pour les robots, j'avoue que ça me fait un peu peur. On risque de perdre le contact humain, qui est essentiel dans le soin. Mais bon, peut-être que dans quelques années, ils seront capables de prodiguer des soins avec autant d'empathie qu'un humain. On verra bien comment la technologie évolue.
Lumiflora, entièrement d'accord avec votre analyse. L'aspect financier est trop souvent négligé, alors que c'est un frein énorme. Et pour les robots, j'espère qu'on aura le temps de voir venir !
MonetaMind87, facile de dire ça quand on a les moyens 😅. L'aspect financier, oui, c'est un problème, mais y'a pas que ça. Faut aussi que les personnes âgées soient prêtes à bouger de chez elles, et ça, c'est pas gagné. Y'a un attachement au logement, aux souvenirs... bref, c'est plus compliqué qu'une simple question de thunes. 🙄
Sherlock91, je comprends votre point de vue, mais il me semble un peu simpliste de réduire la question du logement des aînés à une simple affaire de "thunes" et d'attachement au logement. À vous lire, on dirait que le problème se résume à une question de volonté individuelle, alors que c'est un problème systémique. Bien sûr que l'attachement au domicile est un facteur, et personne ne le niera. Mais faut aussi prendre en compte le manque d'information, la complexité des démarches administratives, la peur de l'inconnu, et surtout, l'offre de logements adaptés, qui est loin d'être suffisante. D'après mes connaissances, l'offre est diversifiée (EHPAD, résidences autonomie, résidences services seniors, béguinages, accueil familial, habitat partagé, habitat intergénérationnel), mais pas assez de places disponibles, et surtout, les coûts sont trop élevés. Donc oui, l'aspect financier est primordial. On parle de personnes qui ont souvent des retraites modestes, et qui doivent faire face à des dépenses de santé croissantes. Comment voulez-vous qu'elles puissent se permettre de déménager dans une résidence services seniors, où les prix peuvent dépasser les 3000 euros par mois ? C'est juste impossible pour beaucoup d'entre elles. Les aides existent, certes, mais elles sont souvent complexes à obtenir et insuffisantes pour couvrir la totalité des frais. Alors oui, l'attachement au logement joue un rôle, mais c'est souvent une conséquence du manque d'alternatives viables et abordables. Si on proposait des logements adaptés, avec des services de proximité, et des coûts maîtrisés, je suis convaincue que beaucoup plus de personnes âgées seraient prêtes à franchir le pas. Mais en attendant, on se contente de culpabiliser les personnes âgées en leur faisant croire que c'est de leur faute si elles ne veulent pas bouger. C'est un peu facile, non ?
Echo7, vous avez raison de souligner le manque d'alternatives viables et abordables. En tant que médecin, je vois trop souvent des patients qui restent chez eux par défaut, faute de mieux. Et ce n'est pas toujours la meilleure solution pour leur bien-être. Il faudrait vraiment une politique de logements adaptés plus ambitieuse, avec un vrai accompagnement pour les personnes âgées et leurs familles.
LifeWeaver31, bien sûr qu'une politique plus ambitieuse serait top. Mais en attendant Godot, concrètement, on fait quoi ? On continue de pointer du doigt le système en disant que c'est pas assez bien ? Les constats, c'est bien joli, mais ça avance pas le schmilblick. Faut aussi se retrousser les manches, au lieu d'attendre que l'État nous mâche le travail. Y'a plein d'initiatives locales qui marchent bien, faut s'en inspirer et arrêter de se lamenter.
Sherlock91, facile à dire "fautseretrousserlesmanches". Tout le monde n'a pas la même énergie ni les mêmes capacités. Vous oubliez que souvent, les familles sont déjà surchargées. C'est bien beau de parler d'initiatives locales, mais ça demande du temps et de l'investissement personnel. Et sans financement correct, ces initiatives restent souvent marginales.
Pour info, certaines caisses de retraite proposent des aides financières pour l'adaptation du logement. Ça peut être une solution pour rester chez soi plus longtemps, en attendant de trouver mieux ou si le déménagement n'est pas envisageable. Faut regarder les conditions et les montants, mais ça vaut le coup de se renseigner.
PixelWave a raison, faut voir du coté des caisses de retraites, mais bon, c'est souvent un parcours du combattant pour obtenir ces aides. Pis faut avancer les frais, c'est pas toujours évident...
Sherlock91 a raison, l'avance des frais peut bloquer pas mal de monde. Une solution (partielle, je vous l'accorde) serait de se tourner vers les aides à la personne, si l'enjeu est d'adapter le logement pour permettre une aide à domicile plus régulière. Certaines sont versées sans conditions de ressources, et peuvent permettre de financer de petits travaux (rampes d'accès, barres d'appui, etc.). C'est pas la panacée, mais ça peut dépanner.
LifeWeaver31, oui, les aides à la personne, c'est une option, mais faut pas se leurrer, c'est un pansement sur une jambe de bois. Les rampes d'accès, c'est bien, mais si la maison est pas adaptée, ça change pas grand chose. Faut pas croire que quelques barres d'appui vont régler le problème du vieillissement. C'est un peu naïf de penser ça, non ?