Elle a fait quoi comme spécialisation IDE au juste ? Parce que suivant ce qu'elle a fait, y'a peut-être des passerelles plus simples, non ? Genre, elle a fait IBODE, IADE, ou autre chose ?
Et sinon, elle cherche un truc toujours dans le médical ou elle veut changer complètement de secteur ?
Elle est IDE généraliste, pas de spécialisation particulière. Pour le secteur, elle est pas contre un truc qui reste dans le médical, mais elle est ouverte à tout, en fait. Le plus important, c'est qu'elle retrouve du sens et qu'elle ait des conditions de travail moins... déplorables, disons.
C'est une situation que je comprends parfaitement. L'usure professionnelle chez les soignants est un problème majeur. Avant de suggérer des pistes, il serait peut-être utile de faire un petit bilan. Qu'est-ce qui pèse le plus dans son quotidien ? Est-ce le contact avec les patients (même si elle aime le soin en général), la charge administrative, le manque de moyens, les horaires, la hiérarchie ? Identifier précisément la source de son mal-être aidera à mieux cibler une reconversion.
Ensuite, il existe des bilans de compétences spécifiques pour les professionnels de santé. Ça peut l'aider à formaliser ses acquis et à identifier des pistes auxquelles elle n'aurait pas pensé. Certaines formations peuvent être prises en charge, au moins en partie, par des dispositifs comme le CPF (Compte Personnel de Formation) ou des aides régionales. Il faudrait se renseigner auprès de Pôle Emploi ou d'un organisme spécialisé dans l'accompagnement professionnel.
Si elle souhaite rester dans le médical, plusieurs options sont possibles sans forcément reprendre de longues études. Elle pourrait se tourner vers des postes en prévention et éducation à la santé, par exemple dans des associations ou des collectivités territoriales. Ou devenir infirmière coordinatrice, un rôle qui demande plus de gestion et de coordination que de soins directs. Le secteur du thermalisme recrute aussi des IDE, avec des conditions de travail souvent moins stressantes qu'en milieu hospitalier. L'industrie pharmaceutique propose également des postes d'IDE, notamment pour le suivi des essais cliniques ou la formation des professionnels de santé. Enfin, certaines IDE se lancent dans l'entreprenariat en créant des services de soins à domicile spécialisés (soins palliatifs, accompagnement des personnes âgées, etc.).
Si elle est ouverte à une reconversion hors du médical, ses compétences en communication, en gestion du stress et en résolution de problèmes seront très recherchées dans d'autres secteurs. Elle pourrait envisager des métiers dans le social, l'enseignement (formation professionnelle pour adultes), l'administration, ou même le commerce (conseillère en produits de santé, par exemple).
Je suis assez d'accord avec l'idée du bilan de compétences. C'est hyper important de bien cerner ce qui cloche avant de se lancer tête baissée dans une autre voie. Parce que le risque, c'est de se retrouver avec les mêmes problèmes ailleurs, mais sans la satisfaction du soin, si c'est ça qui lui plaît encore à ta femme.
Et puis, faut pas non plus négliger l'aspect financier. Une reconversion, ça peut coûter cher, et c'est pas toujours facile de retrouver un salaire équivalent, surtout au début. Donc bien évaluer le rapport bénéfice/risque, c'est primordial. Ptet' qu'elle pourrait commencer par faire du remplacement dans différents services ou structures, pour voir si ça change quelque chose. Un autre type de patientèle, une autre équipe, ça peut parfois suffire à raviver la flamme. Ou au contraire, confirmer que c'est bien le métier en lui-même qui pose problème.
J'ai une cousine qui était IDE en réa, et elle a complètement craqué. Elle en pouvait plus des horaires de nuit, de la pression constante, de la mort omniprésente. Elle a fait un bilan de compétences, et ça a révélé qu'elle avait un fort intérêt pour le social et l'accompagnement. Du coup, elle a fait une formation courte pour devenir conseillère en insertion professionnelle. C'est moins bien payé qu'IDE, mais elle est beaucoup plus épanouie. Elle a retrouvé du sens dans son travail, et ça, ça n'a pas de prix.
Dans tous les cas, faut pas qu'elle hésite à se faire accompagner. Y'a plein d'organismes qui proposent des bilans de compétences, des coachings de carrière, des ateliers de développement personnel... C'est un investissement, mais ça peut vraiment l'aider à y voir plus clair et à prendre la bonne décision. Et si jamais elle se rend compte que le problème, c'est vraiment le métier d'infirmière en lui-même, alors elle pourra envisager une reconversion plus radicale. Mais faut pas brûler les étapes. Ah, et si elle est dans une mauvaise passe, faut faire attention, parce que j'en ai marre d'être infirmière, c'est souvent un sentiment qui se lit partout sur internet, et y'a peut-être des solutions !
L'idée des remplacements, c'est une excellente suggestion. Explorer d'autres environnements sans engagement long terme peut apporter un nouvel éclairage.
Oui, les remplacements c'est bien pour tester... mais faut pas se leurrer, souvent les problèmes de fond (manque de personnel, pression) tu les retrouves un peu partout 😕. C'est peut-être plus une solution court terme qu'autre chose... Enfin, c'est juste mon avis hein 😉.
Clairement, les remplacements, ça peut donner une idée, mais c'est souvent un peu la même soupe... 😕 Ça vaut le coup de tester, mais faut pas s'attendre à un miracle direct. 🤔
Assemblix70, je me demandais, ta femme, elle a déjà pensé à changer de type d'établissement ? Genre, si elle est en hosto, tenter une clinique privée ou un truc comme ça ? Ou l'inverse ? Parce que parfois, c'est pas tant le métier, mais plus l'ambiance spécifique à un endroit, non ?
En fait, elle a bossé dans plusieurs types de structures (public, privé, associatif...). C'est pas tant le type d'établissement le souci, mais plus l'accumulation de contraintes, la perte de sens... 😕 Enfin, c'est ce qu'elle dit. Après, c'est sûr que chaque endroit a son ambiance, mais bon... 🤔 On va creuser les pistes que vous avez données, déjà. Merci! 🙏
C'est vrai que l'accumulation, ça use... 😔
Assemblix70, ta femme a peut-être besoin d'une approche plus globale. J'ai vu cette vidéo d'une infirmière qui s'est reconvertie en musicothérapeute, Yolène. Son témoignage pourrait l'inspirer. Elle explique comment elle a trouvé sa voie et comment ça lui a permis de se sentir plus épanouie. Peut-être que ça lui donnera des idées ou au moins, un peu d'espoir. 🙂
Commentaires (13)
Elle a fait quoi comme spécialisation IDE au juste ? Parce que suivant ce qu'elle a fait, y'a peut-être des passerelles plus simples, non ? Genre, elle a fait IBODE, IADE, ou autre chose ? Et sinon, elle cherche un truc toujours dans le médical ou elle veut changer complètement de secteur ?
Elle est IDE généraliste, pas de spécialisation particulière. Pour le secteur, elle est pas contre un truc qui reste dans le médical, mais elle est ouverte à tout, en fait. Le plus important, c'est qu'elle retrouve du sens et qu'elle ait des conditions de travail moins... déplorables, disons.
C'est une situation que je comprends parfaitement. L'usure professionnelle chez les soignants est un problème majeur. Avant de suggérer des pistes, il serait peut-être utile de faire un petit bilan. Qu'est-ce qui pèse le plus dans son quotidien ? Est-ce le contact avec les patients (même si elle aime le soin en général), la charge administrative, le manque de moyens, les horaires, la hiérarchie ? Identifier précisément la source de son mal-être aidera à mieux cibler une reconversion. Ensuite, il existe des bilans de compétences spécifiques pour les professionnels de santé. Ça peut l'aider à formaliser ses acquis et à identifier des pistes auxquelles elle n'aurait pas pensé. Certaines formations peuvent être prises en charge, au moins en partie, par des dispositifs comme le CPF (Compte Personnel de Formation) ou des aides régionales. Il faudrait se renseigner auprès de Pôle Emploi ou d'un organisme spécialisé dans l'accompagnement professionnel. Si elle souhaite rester dans le médical, plusieurs options sont possibles sans forcément reprendre de longues études. Elle pourrait se tourner vers des postes en prévention et éducation à la santé, par exemple dans des associations ou des collectivités territoriales. Ou devenir infirmière coordinatrice, un rôle qui demande plus de gestion et de coordination que de soins directs. Le secteur du thermalisme recrute aussi des IDE, avec des conditions de travail souvent moins stressantes qu'en milieu hospitalier. L'industrie pharmaceutique propose également des postes d'IDE, notamment pour le suivi des essais cliniques ou la formation des professionnels de santé. Enfin, certaines IDE se lancent dans l'entreprenariat en créant des services de soins à domicile spécialisés (soins palliatifs, accompagnement des personnes âgées, etc.). Si elle est ouverte à une reconversion hors du médical, ses compétences en communication, en gestion du stress et en résolution de problèmes seront très recherchées dans d'autres secteurs. Elle pourrait envisager des métiers dans le social, l'enseignement (formation professionnelle pour adultes), l'administration, ou même le commerce (conseillère en produits de santé, par exemple).
Je suis assez d'accord avec l'idée du bilan de compétences. C'est hyper important de bien cerner ce qui cloche avant de se lancer tête baissée dans une autre voie. Parce que le risque, c'est de se retrouver avec les mêmes problèmes ailleurs, mais sans la satisfaction du soin, si c'est ça qui lui plaît encore à ta femme. Et puis, faut pas non plus négliger l'aspect financier. Une reconversion, ça peut coûter cher, et c'est pas toujours facile de retrouver un salaire équivalent, surtout au début. Donc bien évaluer le rapport bénéfice/risque, c'est primordial. Ptet' qu'elle pourrait commencer par faire du remplacement dans différents services ou structures, pour voir si ça change quelque chose. Un autre type de patientèle, une autre équipe, ça peut parfois suffire à raviver la flamme. Ou au contraire, confirmer que c'est bien le métier en lui-même qui pose problème. J'ai une cousine qui était IDE en réa, et elle a complètement craqué. Elle en pouvait plus des horaires de nuit, de la pression constante, de la mort omniprésente. Elle a fait un bilan de compétences, et ça a révélé qu'elle avait un fort intérêt pour le social et l'accompagnement. Du coup, elle a fait une formation courte pour devenir conseillère en insertion professionnelle. C'est moins bien payé qu'IDE, mais elle est beaucoup plus épanouie. Elle a retrouvé du sens dans son travail, et ça, ça n'a pas de prix. Dans tous les cas, faut pas qu'elle hésite à se faire accompagner. Y'a plein d'organismes qui proposent des bilans de compétences, des coachings de carrière, des ateliers de développement personnel... C'est un investissement, mais ça peut vraiment l'aider à y voir plus clair et à prendre la bonne décision. Et si jamais elle se rend compte que le problème, c'est vraiment le métier d'infirmière en lui-même, alors elle pourra envisager une reconversion plus radicale. Mais faut pas brûler les étapes. Ah, et si elle est dans une mauvaise passe, faut faire attention, parce que j'en ai marre d'être infirmière, c'est souvent un sentiment qui se lit partout sur internet, et y'a peut-être des solutions !
L'idée des remplacements, c'est une excellente suggestion. Explorer d'autres environnements sans engagement long terme peut apporter un nouvel éclairage.
Oui, les remplacements c'est bien pour tester... mais faut pas se leurrer, souvent les problèmes de fond (manque de personnel, pression) tu les retrouves un peu partout 😕. C'est peut-être plus une solution court terme qu'autre chose... Enfin, c'est juste mon avis hein 😉.
Clairement, les remplacements, ça peut donner une idée, mais c'est souvent un peu la même soupe... 😕 Ça vaut le coup de tester, mais faut pas s'attendre à un miracle direct. 🤔
Merci pour vos conseils et vos retours d'expériences! C'est top d'avoir des pistes concrètes et des exemples. 👍 Je vais en parler avec elle. 🙏
Assemblix70, je me demandais, ta femme, elle a déjà pensé à changer de type d'établissement ? Genre, si elle est en hosto, tenter une clinique privée ou un truc comme ça ? Ou l'inverse ? Parce que parfois, c'est pas tant le métier, mais plus l'ambiance spécifique à un endroit, non ?
En fait, elle a bossé dans plusieurs types de structures (public, privé, associatif...). C'est pas tant le type d'établissement le souci, mais plus l'accumulation de contraintes, la perte de sens... 😕 Enfin, c'est ce qu'elle dit. Après, c'est sûr que chaque endroit a son ambiance, mais bon... 🤔 On va creuser les pistes que vous avez données, déjà. Merci! 🙏
C'est vrai que l'accumulation, ça use... 😔 Assemblix70, ta femme a peut-être besoin d'une approche plus globale. J'ai vu cette vidéo d'une infirmière qui s'est reconvertie en musicothérapeute, Yolène. Son témoignage pourrait l'inspirer. Elle explique comment elle a trouvé sa voie et comment ça lui a permis de se sentir plus épanouie. Peut-être que ça lui donnera des idées ou au moins, un peu d'espoir. 🙂
Musicothérapeute... tiens, c'est original comme reconversion! 🎧 Je vais lui montrer, on ne sait jamais. Merci du tuyau! 👍
Clair, c'est une piste qui sort de l'ordinaire ! 😉 On espère que ça pourra aider votre femme à y voir plus clair. 🤞